En raison d’une pénurie croissante de talents sur leur marché du travail local, le recrutement international devient une option intéressante pour de nombreuses entreprises en Europe. Une bonne connaissance du groupe cible vous permettra de trouver le bon candidat pour ce poste difficile à pourvoir. Bien que cela puisse paraître simple, le marché du travail en Europe est extrêmement complexe. L’Europe se compose de 28 pays différents – et les candidats de chacun d’entre eux ont des attentes différentes en ce qui concerne le processus de recrutement.
Auparavant, aucune information n’était disponible sur les différences d’expérience des candidats d’un pays européen à l’autre.
Nous avons interrogé (plus d’informations dans ce document) 60 000 personnes interrogées dans 28 pays européens sur le marché du travail européen et nous avons été surpris par certains résultats.
Différences internationales
1.Près de la moitié (49 %) des répondants européens considèrent que la rétroaction personnelle sur leur candidature est la plus importante. Pourtant, des différences importantes existent d’une région à l’autre, et même entre pays voisins. En Estonie, par exemple, 75% des candidats trouvent que la rétroaction personnelle est importante, tandis qu’en Lituanie, le pourcentage est beaucoup plus faible, soit seulement 20%.
2.En ce qui concerne les rejets, 35% des candidats en Europe considèrent qu’il est important qu’un feedback personnel soit donné en cas de rejet. Il existe des différences majeures entre les pays. En Estonie, la moitié des candidats considèrent cela comme important, et en Autriche et au Royaume-Uni, une grande proportion (46 %) le considèrent également comme important. Mais dans des pays comme la Lituanie (16%) et la Bulgarie (20%), ce point est moins élevé sur la liste.
3.Il est frappant de constater qu’une procédure de candidature facile n’est pas considérée comme importante par 81 % des candidats espagnols. D’autre part, une procédure facile est importante dans d’autres pays, comme la Finlande et la Grèce, où 41 % des candidats sont d’accord.
4.En ce qui concerne la durée du processus de demande : En Europe, les candidats sont assez également divisés sur l’importance d’un processus de candidature court : environ 31% d’entre eux estiment que c’est important. Il y a quelques exceptions à cette règle. Par exemple, en Espagne, les candidats ne considèrent pas ce point comme si important (18 %), mais en Slovaquie et en République tchèque (45 %), ils le jugent important.
5.Rencontrer l’équipe : la rencontre des collègues est importante pour 19 % des Européens. Dans des pays comme l’Ukraine (29 %) et la Suisse (24 %), c’est le point le plus important, mais en Finlande (8 %) et en Norvège (9 %), peu de candidats le considèrent comme important.
6.Rencontre avec le directeur : 20% des candidats européens considèrent qu’il est important de rencontrer leur futur manager direct. Il existe des différences majeures entre les pays. Par exemple, les Ukrainiens (37 %) et les Croates (30 %) trouvent cela plus important que la moyenne. Mais au Danemark (9 %), aux Pays-Bas (10 %) et en Norvège (10 %), ce chiffre est beaucoup plus faible.